Maladie de Crohn : que faire pour optimiser le traitement médical ?
En constante augmentation dans le monde, la maladie de Crohn est en relation avec l’alimentation moderne. Que manger pour apaiser les crises et éviter ses complications ?
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI). Le plus souvent, elle atteint la partie terminale de l’intestin grêle ou le côlon, parfois les deux, mais elle peut aussi toucher tout l’appareil digestif (de la bouche à l’anus). Causée par différents facteurs (pollution, dysfonctionnement du système immunitaire ou prédispositions génétiques), elle trouve aussi une origine dans l’alimentation. Elle est souvent diagnostiquée chez des sujets jeunes, entre 20 et 30 ans, et touche plus de 200 000 personnes en France. La maladie de Crohn s’accompagne de douleurs abdominales par crises, de diarrhées, de sang dans les selles, d’une perte d’appétit, de fatigue, de pâleur et de carences nutritionnelles. Cette maladie peut aussi entraîner des douleurs articulaires, un psoriasis ou des troubles oculaires. Un suivi médical dès les premiers signes est indispensable. En complément de cette prise en charge, des remèdes plus naturels favorisent le mieux-être physique et psychologique du patient.
Les aliments à favoriser
Une approche naturelle de la maladie de Crohn doit rester complémentaire du dispositif médicamenteux prescrit par le médecin. Elle permet d’augmenter l’immunité, de gérer le stress lié à la maladie et de gagner en autonomie dans sa santé. L’alimentation joue ainsi un rôle prépondérant. Une alimentation équilibrée contribue à la réduction du phénomène inflammatoire dans le corps.
On recommande les légumes cuits à la vapeur et riches en antioxydants comme les carottes, les épinards ou les blettes, mais aussi le pain complet, les aliments riches en oméga-3, comme le maquereau, le foie de morue, l’huile de lin et l’huile de noix, ainsi que les viandes blanches comme la dinde et des produits laitiers sans lactose comme le fromage de brebis, le lait de riz ou d’amande et les yaourts au soja. En outre, les aromates (cannelle, girofle, thym, origan, muscade) ont un effet régulateur sur le microbiote déséquilibré par la maladie.
Les plantes des viscères
Les plantes antispasmodiques en tisanes apportent un soulagement supplémentaire. C’est le cas de la passiflore, de la mélisse, du gaillet jaune, à mélanger et à laisser infuser. On pense aussi à l’achillée millefeuille, cicatrisante et hémostatique, à la matricaire, connue pour ses vertus anti-inflammatoires, antispasmodiques et cicatrisantes, ou encore à la badiane. Le Boswellia serrata, un anti-inflammatoire puissant de la médecine ayurvédique, a montré des vertus dans l’apaisement des douleurs causées par les maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI), notamment dans le cas du syndrome de l’intestin irritable. Il est conseillé de le prendre sous forme d’extrait, en cure. Le jus d’aloe vera est intéressant pour contenir la diarrhée naturellement et pour apaiser les tissus intestinaux enflammés.
Enfin, notons le pouvoir du nerf vague, ou « pneumogastrique », dont l’activation par la respiration profonde contribue à diminuer l’inflammation de la paroi digestive et agit de manière efficace sur la gestion de l’anxiété associée à la maladie de Crohn en équilibrant la sphère émotionnelle.
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