Vétérinaire pratiquant l’aromathérapie : action et précautions !
Les huiles essentielles, dont les bienfaits sont largement reconnus chez l’être humain, soulagent et préviennent efficacement aussi les maux des animaux de compagnie, à condition de respecter les indications et contre-indications des produits.
Le vétérinaire pratiquant l’aromathérapie est un médecin, spécialiste de la santé animale, qui utilise les huiles essentielles en complément des traitements conventionnels. L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie qui s’intéresse aux principes actifs des plantes aromatiques pour prévenir et soulager de nombreux maux. Le vétérinaire aromathérapeute accompagne les chiens, les chats, les chevaux et les nouveaux animaux de compagnie, appelés « NAC » : rongeurs, oiseaux, reptiles, poissons, etc.
Des actions ciblées et variées
Le vétérinaire pratiquant l’aromathérapie emploie les huiles essentielles pour compléter la prise de médicaments, en réduire la dose ou en optimiser les effets. En aromathérapie vétérinaire, les huiles essentielles sont données en gouttes, en spray ou via des capsules appétantes à mélanger à l’alimentation. Les huiles essentielles possèdent un large spectre d’action grâce à des vertus antibactériennes, antivirales, anti-infectieuses, anti-inflammatoires, relaxantes ou encore antispasmodiques.
Chez l’animal, elles permettent de soulager les affections cutanées, les troubles digestifs, la perte d’appétit, les rhumatismes (animaux âgés) ainsi que toutes les douleurs articulaires ou musculaires. Elles permettent également de faciliter la cicatrisation, d’éliminer puces et vermifuges, de réguler les comportements agressifs, dépressifs, le stress de la séparation ou le mal des transports.
Quid de l’aromathérapie chez le chat ?
L’aromathérapie offre une solution 100 % naturelle, complémentaire des soins allopathiques de la médecine vétérinaire. Odorante par essence, l’animal peut toutefois refuser de coopérer. Ainsi, la prise d’huiles essentielles chez le chat est souvent complexe en raison de son odorat très sensible et de son caractère méfiant.
De plus, certaines huiles essentielles présentent un risque de toxicité et sont tout bonnement à proscrire. Pourquoi ? Parce que l’organisme du félin ne possède pas l’enzyme capable de dégrader et d’éliminer les phénols, c’est-à-dire les alcools aromatiques présents dans certaines huiles essentielles. Le vétérinaire pratiquant l’aromathérapie peut en fournir facilement la liste, assez longue. Sur celle-ci, on trouve notamment les huiles essentielles de cannelle, de girofle, de thym, d’orange, de citron, de pin et de néroli.
En revanche, notons que l’huile essentielle de lavande est, sauf contre-indication médicale, sans danger pour le chat, mais ce n’est pas la seule. Il est important de ne pas utiliser les huiles essentielles par voie interne et de ne pas les appliquer directement sur la peau et les poils, le chat, rappelons-le, aimant beaucoup faire sa toilette en se léchant. Il est préférable d’opter pour une diffusion par hydrosol, une préparation sans alcool sous forme liquide à vaporiser dans l’environnement respiratoire du chat.
Trouver un vétérinaire pratiquant l'aromathérapie près de chez moi